Ce week-end se déroulaient à Mulhouse les championnats de France sur piste pour les cadets et juniors. Manon MISERETTE avait obtenu sa qualification pour le 3000m lors des pré-France à Redon en réalisant les minimas avec un chrono de 10’13’’10.

Elle prenait le départ de ces championnats de France avec le 12^ème temps des engagées. Le départ de la course était à 20h25 ce qui lui a permis de courir sans trop de chaleur. La course débutait plutôt lentement, aucune des filles ne voulant prendre la responsabilité de mener. Après 1000 m de course Manon passait au milieu du peloton en 3’31’’ au lieu de 3’24’’, ce qui confirmait le tempo trop lent de cette course. Ensuite les favorites ont décidé de prendre la tête, la course s’animait et le groupe s’étirait. Après 1500m, l’accélération avait créé une cassure et  Manon se retrouvait à la 12^ème place dans un petit groupe de 4 filles. Après quelques tours, Manon pointait en 10^ème position. Les 500 derniers mètres  devenaient difficiles et Manon s’est faite doubler dans le dernier tour et passe la ligne à la 12^ème place en 10'24''57. Finalement, cela correspond parfaitement à son rang d’engagement. Les 11 filles qui la précèdent étant devant elle au bilan national.

Les impressions de Manon : « Je suis très contente d’avoir participé à ces championnats de France, c’était mon objectif de la saison estivale. Je suis un peu déçue de mon chrono car j’espérai l’améliorer mais je reste tout de même contente de ma place car je fais aussi bien que sur la liste des engagées. Nous étions 24 au départ, je savais qu’il fallait que je me fasse ma place et que j’arrive à ne pas me faire bousculer. Je suis bien partie sur les 100 premiers mètres, je sors même en tête au premier virage. Cela m’a un peu surprise car je n’étais pas la plus forte ! Les filles ont ensuite pris le relais et je me suis retrouvée enfermée, j’étais coincée, je ne pouvais pas doubler et je les voyais toutes passer devant moi. Il y a eu pas mal de bousculades, il fallait être très prudente pour ne pas tomber !  Je me suis retrouvée à la fin du peloton. Je n’ai pas paniqué, je savais qu’il y avait encore du temps. Quand j’ai vu que l’on passait le premier 1000 en 3’31’’, je me suis dit que c’était une allure beaucoup trop lente pour que je fasse un bon chrono. Je me suis accrochée, j’ai réussi à accélérer dans les 2000 derniers mètres, une fois que les favorites étaient parties. J’ai réussi à rester au contact des filles qui avaient la même allure que moi et à ne pas me retrouver dans un paquet trop lent comme l’an passé. Comme quoi, l’expérience permet de progresser ! »